Buy the Paperback Book La Révolution Française: Résumé Historique by H. (hippolyte) 1801-1888 Carnot at Indigo.ca, Canada's largest bookstore. Née en province, où les premières manifestations se développent visiblement en août 1793[200], la déchristianisation a un démarrage relativement tardif à Paris. La perte de Toulon (27 août 1793) affaiblit considérablement la position gouvernementale et sert de prétexte aux groupes radicaux pour provoquer les journées des 4 et 5 septembre 1793. Elle a mis en avant trois idées essentielles qui sont devenues les idées de la France contemporaine: la liberté, l'égalite, la fraternité qui sont devenues la devise de la République Française. Pour tenter d’arrêter ces émeutes, la Convention vote, le 19 mars 1793, une loi d'exception : tous les insurgés pris les armes à la main ou convaincus d’avoir participé aux attroupements seront exécutés[144]. Voir C. E. Labrousse. Des rumeurs d'arrestation des députés du Tiers circulent alors à Versailles, à Paris et en province[38]. Bref résumé de la révolution Française. Philippe-Égalité, duc d'Orléans et cousin du roi, va lui aussi voter la mort, marquant le point de départ de la lutte entre orléanistes et légitimistes qui prendra place le siècle suivant. Ils arrivent ensuite aux portes de la prison royale de la Bastille et y retrouvent d'autres émeutiers massés devant la forteresse du faubourg Saint-Antoine depuis le matin[47],[48],[49]. Elle est traditionnellement placée entre l'ouverture des états généraux, le 5 mai 1789, et le coup d'État du 18 brumaire de Napoléon Bonaparte, le 9 novembre 1799, qui inaugure la période du Consulat et aboutit, cinq ans plus tard, à l'avènement de l'Empire. Après avoir relancé la Révolution avec la déclaration de guerre le 20 avril 1792, les girondins, après le 10 août sont hostiles à tout nouveau bouleversement politique. Cependant, elle a été partiellement perpétuée par Napoléon lors de l'expansion du Premier Empire français. C'est la mise en application du principe de la souveraineté nationale défendu par Diderot[37]. Aussi bien, du fait […] Réclamés par les groupes les plus radicaux, c’est aussi le début des grands procès devant le. Pour le peuple c’est à eux d’aller défendre la nation qui les favorise. À la suite d’incidents, la loi martiale est décrétée par la municipalité, dirigée par Bailly. Le lendemain, 21 septembre, la Convention nationale tient officiellement sa première séance ; disposant provisoirement des pouvoirs législatif et exécutif celle-ci proclame d’emblée l'abolition de la royauté, l'avènement de la République en France et décide que la nouvelle constitution sera ratifiée au suffrage universel. Elle marque le début d’une période de grande instabilité institutionnelle en France et en Europe au cours de laquelle se succèdent trois monarchies constitutionnelles, deux éphémères républiques et deux empires, jusqu’à l’avènement définitif de la République au cours des années 1870. Un groupe de 200 à 300 personnes rend responsable de la situation les ennemis de l'intérieur[117],[118], et se porte le 2 septembre 1792 dans les neuf prisons de Paris où il massacre la moitié de ceux qui s'y trouvent incarcérés : tous les prêtres réfractaires, les suspects d'activités contre-révolutionnaires, les faussaires d'assignats, tous les galériens, des détenus de droit commun et même 60 enfants[119],[120],[121]. Jean-Baptiste Carrier est ainsi guillotiné le 26 décembre. Mais ces mesures ne suffisent pas à calmer l’agitation sans-culottes et Jacques-René Hébert a beau jeu de dénoncer la faction des « endormeurs Â» de la Convention, ceux qui veulent mettre sur un même pied les « vrais patriotes Â» et les indulgents[217], « qui veulent détruire les échafauds parce qu’ils craignent d’y monter Â». La protestation est dirigée contre le tirage au sort – déjà le plus détesté des campagnes sous l’ancien régime – qui exonère les notables alors que ceux-ci sont considérés comme les grands bénéficiaires de la Révolution. Danton, qui a refusé de fuir (« On n’emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers ! Pendant ce temps, la renommée des « Vainqueurs de la Bastille Â» gagne la France entière. Le Comité de sûreté générale est le second comité de gouvernement ; ses membres, tous Montagnards, sont aussi issus de la Convention. Tous les évêques, sauf quatre (qui ont été forcés), refusent de le prêter ; ils entrent en résistance passive et, malgré la suppression de 45 diocèses, continuent à agir comme si les nouvelles lois n'existaient pas. C'est le cas de l'influent ouvrage d'Edmund Burke, En particulier dans les travaux qui ont interrogé la question de la violence révolutionnaire. Chez eux l’extrémisme est avant tout tactique. Cette insurrection prend très vite de l’importance quand la Vendée se soulève d’un bloc[143]. La relative unanimité des premiers temps de la Révolution laisse toutefois vite la place, dans le contexte des guerres menées contre les monarchies européennes, à de vives tensions entre les révolutionnaires d'un côté et, de l'autre, les partisans du roi et d'une Église divisée face aux principes de 1789. Pour faire face et remplacer les volontaires de 1792, qui ont légalement quitté l’armée, la Convention décrète une levée de 300 000 hommes le 24 février. Guiffrey, « Documents inédits sur la journée du 14 juillet 1789 Â». À l’intérieur, l'insurrection vendéenne, devenue royaliste après sa reprise en main par les nobles[Note 31], a pris de l’ampleur et s'étend sur plusieurs départements de l'Ouest de la France ; Saumur et Angers tombent (9 et 18 juin 1793), mais Nantes résiste (28 juin). L'historien Albert Soboul, spécialiste de la Révolution française, écrit à propos de ces journées de prairial : « Son ressort, le mouvement populaire, ayant été brisé, la Révolution était terminée[64] Â». J.-J. «  RÉVOLUTION FRANÇAISE  » est également traité dans : La période appelée Révolution française, qui se situe entre 1789 et 1799, constitue une rupture considérable, abolissant la monarchie, inventant de nouveaux rapports sociaux et créant une langue politique inédite. Pascal Dupuy et Claude Mazauric. En effet depuis l’automne 1793, dénoncée par deux montagnards (Fabre le 27 septembre et Chabot le 14 novembre) auprès des Comités[pas clair], la « faction hébertiste Â» est soupçonnée de tremper dans une vaste « conspiration de l’étranger Â»[218] que le pouvoir ne veut cependant pas ébruiter de crainte de discréditer et de rompre l’unité de la Montagne[Note 60] ; à cette période, Robespierre ne veut pas s’attaquer à la Commune de Paris, forteresse sans-culotte, soutenue par certains membres des Comités de gouvernement soucieux de protéger Hébert[219]. Le roi est toujours là . Par ailleurs, les intendants et autres agents de l'administration de l’Ancien Régime restent à leur poste jusqu’à la formation d’une nouvelle administration. Une rivalité de compétences l'oppose au Comité de salut public[Note 38]. Le lendemain à l'aube, une partie de la foule menace la famille royale et deux gardes du corps sont tués. Les lois et décrets votés par l'Assemblée ne sont valables que si le roi les promulgue. Les conseils s'octroient alors le droit de désigner les députés dans la moitié des circonscriptions. Selon les conclusions de l'enquête rendues par le Châtelet, sur cet événement, pivot de la Révolution : « le salut du roi, de la reine, de la famille royale, fut uniquement dû à la Garde nationale et à son général Â»[Note 5], La Fayette. La Convention devient le « centre unique de l’impulsion du Gouvernement Â» et élit les deux Comités de gouvernement (Salut public et Sûreté générale), dont la loi fixe les compétences ainsi qu’aux autres organismes de la République[198]. », « â€¦ massacrer les représentants du peuple et replacer sur le trône le fils du tyran… Â», « Son ressort, le mouvement populaire, ayant été brisé, la Révolution était terminée. Le 19 janvier 1794, appelés par Paoli, les Anglais commencent à occuper l’île. Lors de la séance royale du 23 juin 1789, Louis XVI, jusqu'alors silencieux[34], définit un programme de travail, proposant aux députés de réfléchir aux réformes concrètes dont il esquisse l'économie et ordonne aux députés de siéger en chambres séparées. Cette armée forte de 6 000 hommes et de 1 200 canonniers, qui sera à l’origine de nombreuses exactions, notamment pendant la période de déchristianisation, sera supprimée après l’exécution des hébertistes en germinal. Mais le Comité de salut public, autant que les robespierristes, sont hostiles à la déchristianisation et voient les dangers que fait courir ce mouvement à la République tant à l’intérieur qu’à l’extérieur[Note 57]. En voulant appliquer les décrets du 4 août 1789 sur l'abolition des droits féodaux, puis celui du 2 novembre de la même année sur la sécularisation des biens du clergé, l'Assemblée c […] Les députés, élus le 16 mai 1791, sont des hommes nouveaux[Note 12], les Constituants ayant décidé qu’aucun de leurs membres ne pourrait se représenter à la législature suivante. L’intervention de Danton, appuyé par Robespierre, donne à réfléchir aux dirigeants de la Commune et, dès lors, le mouvement reflue. La prise de la Bastille s'inscrit dans une vague d'agitation sociale qui touche toutes les provinces. L'institution est connue et pratiquée depuis la plus haute antiquité : les droits mésopotamien, égyptien, hébraïque ou grec la connaissent. Villes et villages français s'informent ainsi des débats sur la composition et l'organisation des États du Royaume. Dès le début du mois de juillet, la crise frumentaire et les émeutes qu'elle provoque, poussent des citoyens à se mobiliser pour contester un pouvoir municipal jugé défaillant[51]. Les Constituants reprennent les idées de Montesquieu, sur la séparation des pouvoirs, et de Rousseau sur la souveraineté populaire ainsi que sur la suprématie du pouvoir législatif[85]. En marge de ces mouvements, se constitue la Garde nationale. À la fin des années 1780, les mauvaises récoltes jettent à la rue les membres les plus fragiles des communautés. Le 26 août 1789, l’Assemblée constituante publie la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. L'auteur analyse les ouvrages de quatorze écrivains, formant ce jury, traitant de la Révolution française. Comme la plupart des princes de cette époque, Louis XVI et Marie-Antoinette n’ont pas le sentiment de la « Patrie Â». Le 2 novembre de la même année, sur proposition de Talleyrand, évêque d'Autun, les biens du clergé sont « mis à la disposition Â» de la Nation pour l'extinction de la dette publique. Ainsi, sur une population estimée à 24 millions d'habitants, la France compte environ 4,3 millions de « citoyens actifs Â» et 3 millions de citoyens « passifs Â»[90]. Le 21 juillet 1789, à la nouvelle de la prise de la Bastille, le peuple strasbourgeois se précipite à l'hôtel de ville qu'il saccage entièrement. En Vendée, les nobles n’ont pas provoqué le mouvement insurrectionnel : ils n’arrivent qu’après et uniquement parce qu’on est allé les chercher, et parfois se sont fait prier. À la demande de Barras, le général Bonaparte est chargé de protéger l'Assemblée, ce qu'il fait avec l'appui du chef d'escadron, Joachim Murat[239]. La position des monarchistes constitutionnels semble affermie[82]. Le soir du 10 août, l'Assemblée législative désigne par acclamation un conseil exécutif provisoire comprenant six ministres[Note 21] ; mais l'Assemblée législative est devenue une simple chambre d'enregistrement : c'est la nouvelle Commune de Paris qui cumule les pouvoirs[114]. Désormais, le roi et l’Assemblée nationale siègent à Paris, surveillés par la Garde nationale et menacés par l’émeute. Le 4 avril 1794 (16 germinal an II), en plein procès des dantonistes, éclate un « complot des prisons Â»[226]. Ils procèdent deux par deux, prennent leurs arrêtés en commun et doivent rendre des comptes à la Convention[160]. La Bastille y représente l'arbitraire royal. Elles se déroulent pour certaines jusqu'en février 1792[93]. Fouquier-Tinville est emprisonné et le Tribunal révolutionnaire cesse de fonctionner avant d'être réorganisé le 23[64]. Dès septembre 1789, l'Assemblée vote les premiers articles de la future constitution limitant le pouvoir royal. Le Directoire dure du 4 brumaire an IV au 18 brumaire an VIII, selon le calendrier révolutionnaire. Après le 2 juin et l’arrestation des principaux chefs girondins, les montagnards peuvent gouverner mais doivent tenir compte des sans-culottes[Note 39] et de leurs représentants[162] extrémistes, dont ils ont eu besoin pour vaincre leurs adversaires girondins, mais à qui ils ne comptent pas céder le pouvoir[163], ni accéder à leurs revendications. Le 26 juin 1794, la victoire de Fleurussauve une nouvelle fois la Révolution... mais elle enlève du coup toute justification à la dictature jacobine et à la Terreur. À cette période, la Convention est dominée par les girondins car la plupart des élus du Centre leur sont favorables ; ils sont ainsi majoritaires au conseil exécutif[131]. Elle peut compter sur le soutien d'une petite partie de la noblesse acquise aux idées nouvelles et du bas-clergé sensible aux difficultés du peuple. Bailly, élu président en tant que doyen, répond au marquis de Dreux-Brézé leur sommant de se retirer que la « Nation assemblée n'a d'ordre à recevoir de personne Â» et Mirabeau l'apostrophe en affirmant que seule la force pourrait les faire quitter les lieux[35]. La Révolution française de 1789 est une période majeure de l'histoire contemporaine française. Comme les Montagnards, ils sont attachés au principe de la propriété et voient dans toute restriction autoritaire une menace pouvant déclencher une escalade désastreuse.

Science Du Comportement Humain, Louer Film Qu'est-ce Qu'on A Fait Au Bon Dieu, De Quoi Est Mort Serge Gainsbourg, Gp Chine 2018, Partition Piano Classique Facile, Euro To Mur, Arts Et Métiers Paristech Classement, Je Suis Venu Te Dire Que Je M'en Vais Histoire,

Comments 0

Leave a Comment